JoshuaMa, un des chefs de la gestion de l’e-commerce de TikTok Ă  Londres, a rĂ©cemment pris des distances par rapport Ă  sa fonction aprĂšs avoir assurĂ© que les femmes ne devraient pas avoir de congĂ© de maternitĂ©. Selon les informations du Financial Times, Joshua Ma aurait prononcĂ© cette phrase en prĂ©cisant que c’était sa vision « capitaliste » des choses. Jai dĂ©couvert que ma bbox3 disposait de PVConnect, qui semble ĂȘtre un « un serveur de mĂ©dia en streaming, compatible DLNA ». J’ai connectĂ© une clĂ© USB dans la box : j’arrive bien Ă  la lire depuis le PC fixe et le PC portable mais je n’arrive pas Ă  Ă©crire dessus. Et l’interface (dossiers prĂ©-Ă©tablis) ne me paraĂźt pas pratique. DĂ©couvrezJe ne devrais pas ĂȘtre en vie sur Molotov, l'app gratuite pour regarder la TV en direct et en replay Ce site nĂ©cessite l'activation de javascript pour fonctionner correctement. Jene devrais pas ĂȘtre en vie - Tous les Ă©pisodes en streaming - ne devrais pas ĂȘtre en vie toutes les vidĂ©os Je ne devrais pas ĂȘtre en vie Abonnez-vous Ă  nos newsletters ! Pour ne rien rater de vos programmes prĂ©fĂ©rĂ©s, de l'actualitĂ© nationale, rĂ©gionale, sportive choisir vos abonnements PremiĂšreconclusion qui est sans appel : en bas d’1 an, le bĂ©bĂ© ne devrait avoir aucune exposition aux Ă©crans Ă©lectroniques (iPad, TVs, smartphones,). Pour les enfants de moins de 5 ans, l’OMS recommande pas plus d’une heure par jour devant un Ă©cran. Pas plus d'une heure d'Ă©cran par jour: la recommandation de l'OMS pour les Vay Tiền Nhanh Ggads. News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires note moyenne 1,0 706 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Le Baltringue ? 204 critiques spectateurs 5 38 critiques 4 11 critiques 3 9 critiques 2 5 critiques 1 21 critiques 0 120 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s Je me souviens que la premiĂšre chose qui me soit venue Ă  l'esprit aprĂšs le visionnage du Baltringue, c'Ă©tait de supprimer directement le film de mon disque dur. Autant rĂ©server cette place Ă  un vrai film!Un des pires films que j'ai vu comme je l'imaginais mais qui arrive quand mĂȘme un trĂšs lĂ©ger intĂ©rĂȘt nanar. DĂ©jĂ  Lagaf' est un mec qui m'insupporte Ă  la tĂ©lĂ©. Bon certes j'aimais ses grimaces Ă  l'Ă©poque du Bigdil oĂč j'Ă©tais bien jeune mais maintenant le moins qu'on puisse dire que que ça ne passe plus du tout. Dans le Baltringue il est juste insupportable, plus cabotin tu meurs. En plus de jouer Ă  fond son rĂŽle d'emmerdeur, il hurle sans cesse. Bon sang quelle purge! Le niveau des rĂ©pliques mon dieu... J'ai quand mĂȘme repassĂ© le moment oĂč il a dit "compote de culs" vu que je pensais avoir hallucinĂ© Ă  ce moment-lĂ . Mais non il a bien dit "compote de culs". Qu'est... Qu'est... Qu'est-ce que ça veut dire? Je... Je... Mes neurones... Je... AAAAAAAAAARGH! La blague du "plus concentrĂ© que moi y a le lait" vaut le dĂ©tour aussi dans le genre vanne zĂ©ro. Pour autant, le bon point c'est que je ne me suis pas ennuyĂ© durant ce truc car ça allait toujours plus loin dans la connerie intense. Mais pas mal de points m'ont fait rire. Tout d'abord j'ai admirĂ© toutes les tentatives pour que le film soit considĂ©rĂ© comme un long-mĂ©trage. Ça dure 1h20 mais la majoritĂ© du film est composĂ©e de sĂ©quences qui meublent. Je note cet incroyable passage bien nanar oĂč Philippe Cura tente de rejoindre son ancienne citĂ© en voiture. Un incroyable monologue en voix-off oĂč il dĂ©clare ĂŽ combien les problĂšmes de circulation l’ grand mĂ©chant russe m'a tuĂ© aussi. L'acteur semble avoir oubliĂ© qu'il devait incarner un russe dans 3/4 de ses scĂšnes. TantĂŽt il a l'accent russe mais pour le reste il parle français comme vous et moi, c'est assez hallucinant! Puis cette mise en scĂšne du pauvre... Des plans cadrĂ©s n'importe comment, des bandits assommĂ©s par des ballons... Absolument tout ce qui caractĂ©rise ce film manque de crĂ©dibilitĂ©. Ce buddy-movie Ă  la française manque tellement d'idĂ©es et de talent qu'on a le droit Ă  un objet d'une nullitĂ© insondable. Dans le rĂŽle du commissaire on trouve un mec encore plus cabotin que Farcy dans les Taxi, et ça pour le coup il fallait vraiment le faire! Le culte qu'il voue Ă  Sarkozy m'a tuĂ©... Pouvait-on vraiment faire quelque chose de plus caricatural concernant la police française? Enfin bref inutile d'en dire plus, Le baltringue est un vĂ©ritable test de rĂ©sistance nerveuse, trop peu nanar pour valoir vĂ©ritablement le coup d'oeil. Je dĂ©testais dĂ©jĂ  Lagaf, j'ai maintenant une bonne raison d'Ă©prouver envers lui une haine viscĂ©rale. Un chef-d'oeuvre ! Tout simplement Ă©normissime, Lagaf' attendu au tournant a fait ses armes dans Le Baltringue, clairement Ă  la hauteur pour ce rĂŽle pointilleux, me faisant Ă©normĂ©ment penser Ă  Brad Pitt dans Seven. Une bouffĂ©e de rire, couplĂ©e Ă  une ambiance des plus grands polars. Sombre, mysterieux mais ne manquant pas de panache pour avoir toujours le mot pour rire, Mr Guy nous fait rentrer en immersion dans la mafia russe avec au menu combat art-martial, gunfights, bazooka, course poursuites endiablĂ©es... ATTENTION SPOIL les effets spĂ©ciaux sont bluffants flĂšche plantĂ©e dans le genou , des scĂšnes cultes la colĂšre de Mr Guy quand son associĂ© lui jette son portable dernier cri par la fenĂȘtre et un cĂŽtĂ© trĂšs subversif tir de roquette sur la photo de Sarko ne manquant pas de caractĂšre... lagaf tu es le meilleur tu nous a fait la plus grosse merde de tout les temps c'est pour ca que je te met 4 etoiles car y avait de la concurence, les bronzĂ©s 3, les films a clavier et chazel, les taxis, les asterix etc etc..... mais la tu as fait la pire grosse merde de tout les temps encore bravo On connait tous Vincent Lagaf', chanteur de deux tubes cultes des annĂšes 80 "Bo le lavabo" et "La Zoubida", et surtout animateur populaire du "Bigdil" et de "L'or Ă  l'appel". La rencontre de Vincent Lagaf' excellent prĂšsentateur TV mais trĂšs mauvais acteur et Bibi Naceri pour Ăšcrire le scĂšnario du "Baltringue" nous vaut une comĂšdie particuliĂšrement mĂšdiocre, mĂȘlant gags potaches et situations sans queue ni tĂȘte dans un style qu'on aurait souhaitĂš plus vif le meilleur du film rĂšside dans la scĂšne d'ouverture avec un Jo Prestia survoltĂš. De plus le film est entachĂš par un nombre incalculable d'invraisemblances, d'oĂč un succĂšs Ă  sa sortie trĂšs limitĂš avec prĂšs de 40 000 tĂšmĂšraires qui l'ont vu en salles! Un naufrage... vu ce matin,le plus gros navet qu'il puisse exister,quand on voit dĂ©jĂ  le casting!taxi 4 est un chef d'oeuvre Ă  cĂŽtĂ©!!10 euros,ça fait mal! J'en ai vu de la merde, mais lĂ , lĂ  ça dĂ©passe les bornes. Je dĂ©teste Lagaf' j'y suis allĂ© en espĂ©rant pouvoir voir le dernier nanar français et on s'Ă©tonne que le cinĂ©ma français ait une mauvaise rĂ©putation aprĂšs ce genre de merde immonde, en tout cas c'est pas du Desplechin, ni du Godard, en fait c'est presque drĂŽle tellement c'est nul, presque
 Lagaf' Ă©tant vraiment trop nul pour qu'on puisse le voir Ă  l'Ă©cran. sans parler du rĂ©alisateur qui nous met trois fois le plan le plus ideux du cinĂ©ma, camĂ©ra posĂ©e au hasard
 Le Baltringue c’est quoi ben une comĂ©die d’action dans la veine de ce qu’avait fait Cyril Sebas, le rĂ©alisateur, sur Gomez vs Tavares ! Pas trĂšs encourageant sur le papier, et pas vraiment dans les faits non il faut que je sois honnĂȘte, je craignais vraiment bien pire, vu que ce film passe pour ĂȘtre l’un des pires sur allocine ! Je ne peux quand mĂȘme m’empĂȘcher de penser qu’il y a du Lagaf bashing dans cette note. Ce dernier hĂ©rite en effet du rĂŽle principal. Son personnage n’est pas si nul que cela, bien qu’il soit caricatural, et Lagaf ne l’endosse pas non plus si mal que cela. Je craignais un gros cabotinage bien lourd, si parfois on le frĂŽle, pour autant l’acteur le fait assez bien passer, et il est loin d’ĂȘtre contre-performant. Tout comme Philippe Cura, Ă  ses cĂŽtĂ©s, assez appliquĂ©s pour convaincre bien que peu expressif. Le souci viendra davantage des seconds rĂŽles, beaucoup plus en surjeu, et globalement assez scĂ©nario est maladroit. C’est un souci. Elements pas crĂ©dibles, incohĂ©rences, gestion dĂ©licates de tous les personnages, et classicisme du duo buddy-movie que le Baltringue nous propose, tout cela fait qu’on se retrouve devant une comĂ©die d’action forcĂ©ment handicapĂ©e. Le rythme plutĂŽt bon, quelques sĂ©quences assez joyeusement dĂ©calĂ©es et quelques rĂ©pliques amusantes permettent de tenir, mais malheureusement le Baltringue ne tĂ©moigne pas d’une construction suffisamment solide pour le film a assez vieilli, et on ne pourra pas ĂȘtre trĂšs sĂ©duit par une dimension action limitĂ©e qu’une mise en scĂšne grandiloquente ne parvient pas Ă  sauver pleinement. Sebas est un rĂ©alisateur qui aime l’esbroufe, et peut-ĂȘtre n’était-il de fait pas mal choisi pour faire illusion, mais le rĂ©sultat reste assez moyen, en dĂ©pit de quelques dĂ©cors pas mauvais, et d’une photographie un peu tape-Ă -l’Ɠil qui passe assez bien dans ce genre de mĂ©trage. Tout comme la bande son, attendue mais Baltringue n’est pas un des pires films que j’ai vu, loin de lĂ , mais c’est vrai, ce n’est pas un grand film, ni mĂȘme un petit film mineur, c’est un film en-dessous de la moyenne. AprĂšs je ne me suis pas spĂ©cialement ennuyĂ©, Lagaf n’est pas en roue libre comme je le craignais, en clair ça se laisse voir si l’on est indulgent. 2. une pure merde made in TF1, quand on voit dĂ©jĂ  ce qu'ils proposent quand ils crĂ©ent ça fait mal, et Lagaf lĂ  dedans, pour s'essayer au cinĂ© ia mieux... Pourquoi produire de telles merdes ? A quoi vous vous attendiez avec Lagaf aux commandes ? A rien ? Ben moi non plus mais je suis curieux, Ă  mauvais escient souvent. La curiositĂ© est un vilain dĂ©faut, je l'ai constatĂ© lĂ . Le pire c'est que je n'ai rien contre le frĂšre de feu Alain Gillot PetrĂ©, au contraire il m'arrive de l'apprĂ©cier, et oh c'est hard Ă  Ă©crire parfois mĂȘme sur bon aprĂšs ça je suis plus crĂ©dible, m'enfin lĂ  non le film est naze. On se dit qu'on va au moins rigoler, et non, ça foire, trop de clichĂ©s aussi ça n'aide pas, un humour lourd et au ras des pĂąquerettes c'est pas un must. Ne pas avoir de scĂ©nario et de cohĂ©rence ça contribue Ă©galement Ă  plomber l'ensemble, et le tout sombre dĂ©finitivement quand on arrive Ă  la fin faut ĂȘtre courageux car on se rend compte qu'on a perdu son temps dans un navet qui essayait de se donner un genre la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bƓuf, dĂ©fi si vous l'acceptez mater le Baltringue, le Boulet et Double ZĂ©ro Ă  la suite, venez tĂ©moigner si vous survivez car tout est dans le mĂȘme moule, n'est pas Molinaro qui veut. J'ai vu ce "truc" pour ne pas ĂȘtre grossier, Ă©videment car un commentaire disait "qu'il fallait le voir une fois dans sa vie"... Mon commentaire va ĂȘtre court, trĂšs court Ce genre de "films" ne doivent vraiment pas sortir en salle ni en DVD, pour la santĂ© morale et physique des Français car ces "films" le mot "navet" et "nanar" ne suffissent pas Ă  qualifier ce truc rend les spectateurs stupides et les empĂȘchent de voir d'autre films qui sont mieux de cela pour les rendre "intelligents". MĂȘme les "acteurs" Lagaf', un acteur ? laissez-moi rire !! Il me fait pleurer rien qu'en parlant et en passant Ă  la tĂ©lĂ© rabaissant dĂ©jĂ  ce film infligent. Et dire que je suis faire arnaquer de 5€ pour ce "DVD"... trĂšs poussif, pseudo comĂ©die fait un tout petit sourire mais ca va pas au lagaf dans le juste prix ou bigdil il me fait plus scĂšnes sont surtout,les dialogues aurait dit un telefilm francais le lundi soir sur tf1..... Mr Guy, un cĂ©lĂšbre prĂ©sentateur d’une Ă©mission de tĂ©lĂ©achat croise la route d’un agent secret missionnĂ© pour dĂ©manteler un rĂ©seau de trafiquants. D’un cĂŽtĂ©, un animateur loufoque et de l’autre, un espion, le tandem ne va pas faire bon mĂ©nage
RĂ©alisĂ© par Cyril Sebas, une vingtaine de clip Ă  son actif et la corĂ©alisation du minable Gomez vs TavarĂšs 2007, le voilĂ  seul aux manettes de son premier long-mĂ©trage en solo. Si ce dernier est Ă  l’aise pour rĂ©aliser des clips musicaux, il n’en sera rien pour la fiction, comme en atteste cet incroyable immondice que reprĂ©sente Le Baltringue 2010.BasĂ© sur une idĂ©e Ă©gocentrique de Vincent Lagaf "Vincent RouĂŻl" de son vrai nom et sur un scĂ©nario torchĂ© par Bibi Naceri le frĂšre de, produit entre autres par Wesh Wesh Productions un nom pareil, il fallait oser, nous voilĂ  embarquĂ© au coeur d’un improbable buddy-movie Ă  la gloire de son crĂ©ateur, Vincent Lagaf. Ce dernier est de tout les plans, il monopolise sans cesse le cadre, il est omniprĂ©sent et transforme petit Ă  petit ce film d’action familial Ă  destination du public beauf de Lagaf en une comĂ©die autocentrĂ©e et terriblement gĂȘnante d’une scĂšne Ă  l’autre, il nous rejoue du De Niro ou du De FunĂšs.En incarnant ce beauf arrogant, misogyne et mĂ©prisant, Lagaf campe un personnage dĂ©testable au plus haut point, d’autant plus qu’il a dĂ©cidĂ© d’enfoncer toutes les portes qu’il trouverait sur son passage. Il est d’une sidĂ©rante lourdeur face Ă  Philippe Cura trĂšs en retrait et qui tente tant bien que mal de maintenir Ă  flot son du film repose sur deux Ă©lĂ©ments majeurs, d’une part sa rĂ©alisation qui frise l’amateurisme peut ĂȘtre en aurait-il Ă©tĂ© autrement si le film n’avait pas connu de telle dĂ©fections Ă  un mois du tournage, Chris Nahon abandonne la rĂ©alisation, il sera suivi de l'assistant rĂ©alisateur Jacques Eberhard 15 jours avant le dĂ©but des prises de vues, dixit Lagaf dans l'Ă©mission "Salut les Terriens!" et d’autre part, bien Ă©videmment son casting qui frise l’indigent. Lagaf y est insupportable et le reste de la distribution n’aide en mise en scĂšne accumule les erreurs sans discontinue durant toute la durĂ©e du film, les enchaĂźnements de scĂšnes qui ne veulent rien dire et qui n’ont aucun lien entre elles et malgrĂ© sa courte durĂ©e, ils ont mĂȘme trouvĂ© le moyen de rallonger certaines sĂ©quences, les rendant insupportables. A la fois ringard et terriblement gĂȘnant pour ses interprĂštes le final vaut son pesant d’or, avec les kaĂŻras du 76, armĂ©es de filets de pĂȘches qui s’en prennent aux ruskoffs sur fond de vieille musique Ă©lectro et inserts de chats en animation !, clairement on n’y Ă©tait pas prĂ©parĂ©. Comme Ă  la toute fin oĂč ils sortent de prison sapĂ©s en Eddie Barclay Ă  St Trop'.Ce film fut, Ă  sa sortie au cinĂ©ma, un Ă©chec cuisant, voir colossal. DotĂ© d’un budget bien trop confortable pour le rĂ©sultat final 4 millions d’€, le film se crashera au box-office et sera retirĂ© de l’affiche au bout de 5 semaines d’exploitation, totalisant pĂ©niblement 40 000 se croyait intouchable et capable de faire rire la France entiĂšre avec son premier grand rĂŽle au cinĂ©ma, mais quand un chauffeur de salle n’est pas derriĂšre lui sur un plateau comme c’était le cas sur ses Ă©missions telles que le "BigDil" ou "Le Juste Prix" pour demander au public de rire a ses conneries, c’est tout de suite plus difficile pour lui d’ĂȘtre drĂŽle.critique rĂ©digĂ©e en 2010, rĂ©actualisĂ©e en 2022● ● ● C'est le deuxiĂšme film que je critique oĂč le personnage principal est incarnĂ© par un animateur rigolo oui Vincent Lagaf' me fait plus marrĂ© que MickaĂ«l YoĂŒn.Il raconte l'histoire de M Guy, animateur vedette qui se retrouve bien malgrĂ© lui dans une histoire d'espionnage ou il rencontre Sam, un super agent secret. Avec son tempĂ©rament, il va devoir s'en sortir et montrer qu'il peut devenir est film partait Ă  la base avec d'Ă©normes handicaps. Vincent Lagaf' en personnage principal avec Philippe "AndrĂ© de CamĂ©ra CafĂ©" Cura dans le film le Baltringue, rĂ©alisĂ© par Cyril Seba Ă  qui l'on doit Gomez vs Thavares et produit par Wesh-Wesh Production. Rien que ça je n'ai qu'un mot Ă  dire "Au secours !". Mais bon synopsis est pas mal mais super dĂ©jĂ  vu, la rĂ©alisation est nanardesque au possible et notre animateur tf1 est ... lourd, mais lourd ... bon Dieu mais mĂȘme Depardieu avait trouvĂ© un juste milieu dans Tait toi ! MĂȘme Muller en sidekick rigolo de Wasabi Ă©tait un peu plus digeste ! Et Philippe Cura c'est AndrĂ© tout crachĂ©, son jeu n'a pas Ă©voluĂ© d'un iota. Ce film aurait du s'appeler le Boulet 2, car un baltringue est incompĂ©tent parce qu'il est incompĂ©tent c'est dans ces actes. Mr Guy le rĂŽle de Vincent Lagaf' n'est en rien un baltringue, c'est un nanarland j'ai vu leur critique aprĂšs visionnage, Vincent Lagaf' avait pondu un premier jet de scĂ©nario qui le ferait + ressembler Ă  un baltringue mais il a Ă©tĂ© rejetĂ©. Par curiositĂ©, j'aurai aimĂ© le voir aussi comme eux. Parce que ce film est lourd Ă  100%, il ne vaut mĂȘme pas un tĂ©lĂ©film. Fatal Ă©tait un peu indigeste mais fun par moments et plutĂŽt mieux rĂ©alisĂ© vraiment surprenant mais c'est vrai. Le Baltringue c'est du navet Ă  l'Ă©tat vraiment dommage pour un animateur qui a toute ma sympathie et Ă  Philippe Cura qui m'a bien fait marrĂ© dans CamĂ©ra CafĂ©. En effet, il aurait du travailler plus la rĂ©alisation et le sortir en tant que tĂ©lĂ©film, comme l'a fait avant lui Christophe Dechavane avec M Hubert et son chien. LĂ  il s'est lancĂ© dans un projet trop ambitieux, filmĂ© avec un rĂ©al plus que yesman et interprĂ©tĂ© avec un surjeux vraiment insupportable. Il y a 20% des votants qui l'ont considĂ©rĂ© comme un chef d’Ɠuvre...ahahaha, ça sent le foutage de gueule massif Ă  plein nez. Non, sa vraie note vous l'aurez compris, ne pourra pas dĂ©passer le 1/5. Vincent Lagaf en dit long en tant que premier rĂŽle dans un film au titre, Ă  la jaquette et au synopsis mĂ©chamment ridicule. Tous les ingrĂ©dients sont prĂ©sents pour crĂ©er une bouse visuelle. Passez votre chemin, mĂȘme sous l'emprise de la drogue, ça peut agacer. "Le baltringue" rime avec flagellation intellectuelle. Ce film aurait mĂ©ritĂ© le gĂ©rard du film le plus nul de l'histoire du cinĂ©ma français. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse Mari pervers narcissique comment j’ai fait pour me renforcer au lieu de m’écrouler » Bonjour Mickael, TrĂšs intĂ©ressĂ©e par votre maniĂšre de voir les choses, j’aimerais partager mon expĂ©rience de cible » restĂ©e avec son pervers narcissique depuis 30 ans ». Voici le tĂ©moignage de V. Bonjour, Je me rends compte, aprĂšs beaucoup de lectures sur les sites spĂ©cialisĂ©s dans l’aide des cibles de narcissiques/pervers narcissiques, que le vĂŽtre le site, bien sĂ»r, pas le pervers narcissique !!! est clair et se rapproche de ce que je vis! Beaucoup conseillent de fuir or je ne rĂ©agis pas de la mĂȘme maniĂšre que la moyenne des victimes. J’aimerais essayer d’expliquer comment j’ai fait pour me renforcer au lieu de m’écrouler. C’est une thĂ©rapie de l’écrire les mots soignent les maux et si cela peut servir Ă  quelqu’un
 a moins que je sois dĂ©finitivement zinzin », a vous de me le dire sans chichis »  Je vis avec un pervers narcissique depuis 30 ans. Je l’ai rĂ©alisĂ© il y a 2 mois. Cela m’a assommĂ©e, mise en vrac ». C’est un peu court pour prendre du recul, mais ĂȘtre restĂ©e avec un pervers narcissique et en vie, pendant 30 ans m’a permis d’aller assez vite dans la comprĂ©hension de la pathologie, de la sidĂ©ration , du dĂ©ni qui s’en suit et de la fantastique libertĂ© qu’elle apporte quand j’ai choisis d’arrĂȘter de m’en lamenter. Cette rĂ©vĂ©lation m’indique que je ne suis pas responsable des malheurs de pervers narcissique ou folle Ă  lier. Quel soulagement ! C’est comme si on m’avait appris, conditionnĂ©e, Ă  accepter qu’un autre mette des pierres dans mon sac Ă  dos laisser les autres se dĂ©charger de leur fardeau sur ma vie. Prendre conscience est aussi sidĂ©rant que de regarder les tours s’écrouler Ă  New York ou de regarder en direct l’attaque du Bataclan. Je suis tranquille et protĂ©gĂ©e chez moi, je suis pourtant choquĂ©e de ce que je vois et mon cƓur se brise. Envahis par la peur, la panique, la colĂšre, la tristesse, je me focalise sur l’évĂšnement, la dĂ©couverte. Et la joie d’ĂȘtre en vie avant tout ou aprĂšs tout, revient. L’alourdissement disparait et il est plus facile de s’occuper alors de mes propres pierres comprendre et rĂ©soudre mes problĂšmes au lieu de m’occuper de ceux des autres je ne suis pas une sauveuse mais je peux me sauver moi-mĂȘme sans fuir. Pour comprendre mon mode de fonctionnement j’ai dĂ» repenser mon comportement avant le dĂ©clic. Comme vous dites, chaque pervers narcissique est diffĂ©rent. Je prĂ©cise que le mien est Ă  100% un pervers narcissique. 25 annĂ©es Ă  l’étranger avec des dĂ©mĂ©nagements tous les 3 ou 4 ans, m’ont rendu autonome d’un cĂŽtĂ© et dĂ©pendante d’un autre! C’est l’autonomie qui a primĂ©e. Il a bien fallu! LarguĂ©e a perpette, enceinte, sans la langue du pays et femme au foyer
 avec mes conditionnements et mes croyances j’ai vite dĂ©chantĂ©. Mes certitudes n’étaient pas appropriĂ©es Ă  l’adaptation dans un pays Ă©tranger. Affaiblie et totalement dĂ©pendante des retours du travail de mon prince charmant, je me retrouvais toutes nue sans barriĂšre et extrĂȘmement fragile. Puis j’ai eu BB et j’ai pris confiance. J’étais 2
 Nouveau dĂ©part dans un autre pays et nouveau BB
 Puis nouveau pays avec 2 enfants Ă  continuellement adapter pour garder une stabilitĂ©. Il paye, j’éduque. Je sĂšme, j’arrose, ça pousse, il rĂ©colte les fruits. J’étais femme de marin. Je ne voyais pas que j’étais aussi le marin. De ports en ports je menais ma barque sous la direction d’un amiral fantoche. Il Ă©tait lĂ  pour la galerie. Tout allait bien tant que je ne me plaignais pas. Attention, se plaindre veut dire faire remarquer qu’un truc ne va pas. Aller bien pour un pervers narcissique c’est ne pas penser ne rien mettre en doute. Pour moi, la plainte » est une mise en Ă©vidence d’un problĂšme. Elle permet d’en discuter et de le rĂ©soudre tout se rejoue toujours. Le seul hic Ă©tait il l’est toujours son comportement froid et insensible lorsque j’étais malade. Je demandais de l’aide, Ă  quatre pattes devant les toilettes avec des enfants Ă  charge, il partait au boulot ou restait mais pas content du tout. Je ne vais pas raconter ma vie ici, mais j’aimerais faire comprendre l’importance de la façon dont on peut prendre la chose. Peut-ĂȘtre ai-je eu la chance d’avoir un mode de pensĂ©e spĂ©cial
 Je remarquais que la colĂšre et les crises de nerfs le nourrissaient alors que je me vidais. Mais plus j’atrophiais la partie hystĂ©rique aprĂšs une injustice, plus je m’en remettais vite. D’abord, il fallait tenir pour les enfants, puis je n’avais que lui puisqu’il s’arrangeait pour ne pas avoir envie de voir d’autres personnes. Tout en me reprochant qu’on ne sortait pas pour en connaitre
 Le truc du chaud-froid » m a tellement fait tourner la tĂȘte qu’au lieu de devenir folle, j’analysais. Objectivement. Sans lui trouver d’excuse, j’analysais mes rĂ©actions avant d’étudier les siennes qui provoquaient tant de souffrance en moi. Pour cela, la 1ere fois, j’ai pris un cahier et j’ai jetĂ© sur le papier, en vrac, tout ce qui se mĂ©langeait dans ma tĂȘte. Gros nettoyage Ă  sec »  Puis j’ai appris Ă  survivre avec les rĂ©actions de pervers narcissique tout en continuant mes lessives ». Et plus j’en faisais, moins elles Ă©taient » Ă  sec ». J’ai produit de la lessive en poudre » petits moments de joie qui nettoie plus vite et mĂȘme de la soupline » le regard bienveillant de mes amis et cela a adoucit ma vie. Car quand on vidange », la tĂȘte est moins pleine, plus cohĂ©rente. Plus j’analysais, plus je me rendais compte du dĂ©veloppement de mon cerveau, plus je voyais celui de pervers narcissique assez atrophiĂ©. Cette recherche d’explications est Ă  la fois Ă©reintante et constructive. La fatigue Ă©tait le seul moyen pour mon mental de me prĂ©venir. A travers mon corps, le cerveau que je faisais tourner Ă  plein rĂ©gime, me disait stop ! Il fallait absolument lĂącher prise avant que je pette un plomb ». J’ai appris Ă  Ă©couter les signes de fatigue physique pour calmer mon mental. Je dĂ©veloppais mes facultĂ©s sans voir que pervers narcissique n’avait pas toutes les siennes
 Au dĂ©but mon analyse Ă©tait pour prouver au pervers narcissique l’injustice qu’il avait provoquĂ©e. Ensuite c’était pour le responsabiliser de sa faute. Pris la main dans le pot de confiture, il Ă©tait penaud, calme et gentil. Mais Les trois quarts du temps, de parfaite mauvaise foi, il n’était au courant de rien. Et il n’y avait jamais de mots d’amour. Rien ne changeait. MĂȘme si je n’ai pas reconnu la pathologie, en dĂ©veloppant mes capacitĂ©s d’adaptation, Ă  lui et aux pays, j’ai pris du recul. J’étais actrice en sa prĂ©sence tout en me voyant spectatrice 
 je prenais du recul pour voir la scĂšne dans les moments difficiles. Alors, je ne savais pas si j’étais folle ou si cette façon de penser Ă©tait commune, mais cela m’a sauvĂ© la vie ! Spectatrice en public, je lui laissais la vedette tout en entendant des injustices qui me faisaient de moins en moins rĂ©agir. J’étais actrice, au retour Ă  la maison ou, heureux d’avoir brillĂ©, pervers narcissique Ă©tait Charmant ». J’ai appris Ă  survivre tout en dĂ©veloppant un rĂ©seau de vie rĂ©elle. Je ne savais pas que la vie enrobait » mon malheur de survie » et me faisait devenir forte, grande et entiĂšre. Je ne savais pas que le fait d’ĂȘtre contente d’avoir recouvrĂ© mon calme sans me venger Ă©tait plus intelligent que de provoquer un pervers narcissique et finir sur les genoux. J’ai rĂ©alisĂ© petit Ă  petit que pervers narcissique n’avait pas la chance de protĂ©ger sa survie » par de la vie. Il ne savait pas en produire. Il avait besoin de la mienne pour exister. Il Ă©tait, est et sera toujours un australopithĂšque en survie dans un monde primitif et dangereux. Brutal du cerveau, il n’a pas le temps de rĂ©flĂ©chir et les sentiments sont inadaptĂ©s Ă  la survie. Une perte de temps dangereuse car les Ă©motions sont lĂ  pour le tromper afin qu’il perde sa seule ligne de conduite surveillance hyper vigilante cacher le vide derriĂšre son ego »  C’est rageant tout de mĂȘme. Retour en arriĂšre jusqu’à la prĂ©histoire Les singes-homos » je veux dire, sans jeu de mots presqu’hommes », n’avaient pas le choix leur cerveau primitif leur servaient Ă  ne pas mourir. Ils Ă©voluaient dans la peur d’ĂȘtre tuĂ©s. Encore une fois, ils n’avaient pas le choix. Puis plus ils ont Ă©tĂ© rassurĂ©s, plus ils ont dĂ©veloppĂ© une certaine sĂ©curitĂ© permettant d’évoluer. Le cognitif plaisir du raisonnement intellectuel et intelligent protĂ©geait le primitif. Et vice versa, plus le primitif est rassurĂ© plus on dĂ©veloppe le cognitif. Les Ă©motions joie et tristesse sont nĂ©es et se sont ajoutĂ©es Ă  la colĂšre et Ă  la peur. L’homme Ă©tait nĂ© ! C’est donc rageant qu’un ĂȘtre humain nĂ© dans un pays dĂ©veloppĂ©, dĂ©cide un jour de ne plus compter sur une partie de son cerveau pour ne plus avoir certaines Ă©motions. Son cerveau va pĂ©ter » ! C’est comme s’il raisonnait sans joie, sans tristesse, avec son cerveau primitif siĂšge de la peur qui ne raisonne pas. Son choix de vie et le seul possible, est de baser son Ă©volution sur l’insĂ©curitĂ©, la peur et la colĂšre. Il ne s’agit pas de notre peur saine qui nous aide devant un danger, ou de la colĂšre qui nous fait avancer. LĂ  c’est la peur ancestrale de mourir et la colĂšre violente qui mĂšne Ă  la haine. Il a forcĂ© son cerveau primitif de survie Ă  raisonner. Impossible ! Et ses dĂ©cisions sont irrĂ©flĂ©chies et brutales. CĂ  doit ĂȘtre pour ça qu’il n’aime pas assumer ses dĂ©cisions. Il ne peut pas les justifier. Je rĂ©alise, en fait qu’il me laisse les prendre. Cela lui permet de ne pas ĂȘtre responsable en cas d’insuccĂšs, de me le reprocher ou d’en reprendre l’initiative devant autrui en cas de succĂšs
 Il a dĂ» griller le cognitif ou c’est malheureusement une affaire de gĂšnes car sa famille est lobotomisĂ©e. Il a Ă©tĂ© Ă©levĂ© par des morts-vivants. Pas d’émotions pas de sentiment. Papa est vide mais le cache derriĂšre une supĂ©rioritĂ© navrante, maman a Ă©tĂ© vidĂ©e il y a longtemps
 C’était des moments en famille trĂšs calmes
 pas de discussion et le peu de thĂšmes avancĂ©s menait a des phrases toutes faites, incohĂ©rentes. Ex un parent enrhumĂ© dira il faut bien tousser un peu tous les jours » ou quelqu’un qui casse quelque chose ne le met pas Ă  la poubelle maintenant qu’il est cassĂ© il n’est plus Ă  moi ». Le pĂšre pervers narcissique, trĂšs sĂ»r de lui, a conditionnĂ© ses enfants mon pervers narcissique et sa sƓur comme ça. J’écoutais, Ă©berluĂ©e et seule Ă  l’ĂȘtre, jusqu’à ce que mes enfants grandissent. Et nous Ă©tions 3 Ă©berluĂ©s. Revenons Ă  notre australopithĂšque; Il n’est pas rassurĂ© et jette les vies qui l’entourent devant lui afin qu’elles indiquent les obstacles et tombent Ă  sa place. Au dĂ©but, il protĂšge sa compagne entre ses bras, puis la met derriĂšre car c’est lui le chef, tant pis si elle se fait bouffer» par derriĂšre car il ne se retourne pas et enfin, il la pousse devant quand il ne connait pas, afin qu’elle lui indique ou passer. Elle tombe Ă  sa place. Je ne sais pas comment j’ai fait mais j’ai tout pris comme des expĂ©riences. DerriĂšre lui je n’étais pas contente, plus j’essayais de marcher Ă  cĂŽtĂ© ou devant plus il me repoussait. Alors, je suis restĂ©e derriĂšre et enfin de compte, j’y Ă©tais bien, tranquille. C’est reposant quand on suit, on protĂšge ses arriĂšres » et on profite du paysage, on a le temps de crĂ©er, de se trouver des passions, de rĂ©flĂ©chir. PropulsĂ©e Ă  l’avant, on apprend Ă  gĂ©rer ses peurs et on devient Ă©claireuse » alors on peut penser ĂȘtre un guide
 Montrer le chemin, fort de nos connaissances 
 Peut-on faire le choix de prendre ou de mal prendre » ce que l’on vit ? J’ai pris la vie comme une expĂ©rience Ă  partir du moment oĂč j’ai dĂ©cidĂ© que je devenais responsable de mes actes. DĂšs que j’ai dĂ©cidĂ© d’assumer ma vie, j’ai grandi. Et le plus important maintenant, aprĂšs le dĂ©clic », est de rassurer le pervers narcissique. Il n’a plus affaire Ă  une faible femme et cela ne changera rien du tout Ă  mon amour pour lui. Quoi qu’il fasse je l’aimerai de façon inconditionnelle donc cela ne sert Ă  rien de pousser le bouchon Ă  me torturer. Je ne partirai pas. Le hic est que j’ai l’impression de rassurer un petit. Il semble ĂȘtre un enfant perdu dans un corps d’adulte. Je crois que sa mĂšre n’a pas fait son job ». D’instinct, je lui rĂ©pĂ©tais que je n’étais pas sa mĂšre
 Je nous voyais mal au lit. Beurk ! Je lui expliquais pourquoi il n’avait pas d’envie. Pour aucune femme. Je le croyais homo refoulĂ©. Le pauvre, il a affiliĂ© toutes les femmes respectables a sa mĂšre et celles qu’il avait dans son lit a des putains. Alors moi, la respectable » qui va dans son lit, ne l’est plus et finit maman admirable / dĂ©cevante de ses petits
 Vous imaginez comment le peu de tiroirs de son cerveau peut endurer une telle pression incohĂ©rente ! Pour lui c’est j’admire donc j’aime » et je suis déçu donc je jette ». Avant le dĂ©clic, sans le savoir, j’ai pris du recul sur tout. Ce qui a attirĂ© les femmes d’expatriĂ©s perdues mĂȘme sans un pervers narcissique. Plus elles me demandaient conseil pendant que pervers narcissique Ă©tait au boulot, plus je me rendais compte de l’importance de la compassion, de la bienveillance. Je me ressourçais le jour. Les interactions et les comportements bizarres de mon pervers narcissique m’ont servis Ă  grandir malgrĂ© moi. C’était trĂšs dur. Mais quelle rĂ©compense de s’entendre dire le jour que j’étais quelqu’un et de bien en plus. Ma faiblesse Ă©tait celle de vouloir l’entendre de la bouche de pervers narcissique
 Il prenait simplement Ă  son compte l’admiration que les autres avaient pour moi. Au dĂ©but ça me dĂ©composait, je voulais qu’il soit Ă©patĂ© façon viens lĂ  que je te fasse un cĂąlin ». HĂ© ben non! Ce n’est pas venu
 fallait-il que j’arrĂȘte d’évoluer pour autant? Il a continuĂ© ses petites phrases chaudes-froides-illogiques-blanches-noires-incohĂ©rentes et floues » et j’ai continuĂ© Ă  analyser pour dĂ©mĂȘler tout ça
 je suis devenue traductrice de rustre » je ne savais pas Ă  l’époque que la pervers narcissic-ologie » existait
. Plus j’étudiais l’évolution de mon comportement, de mes conditionnements et de mes croyances, plus j’avais l’esprit ouvert. Et plus j’aimais les gens, quel que soit leur niveau social ou leur nationalitĂ©. Pas d’amour propre Ă  l’étranger, on prend toute personne ayant envie de papoter. C’était gĂ©nial. Et je racontais ma journĂ©e Ă  pervers narcissique, qui Ă©tait content que je me dĂ©brouille seule et pouvait avoir de la conversation au boulot, en narrant mon Ă©volution grĂące Ă  ce qu’il m’offrait de vivre. Toujours pas de cĂąlin bien sĂ»r. AurĂ©olĂ©e de ma joie, j’en faisais pour 2, sans voir qu’il n’avait jamais fait le 1er pas spontanĂ©ment. Alors, je lui donnais des cours de spontanĂ©itĂ©, passionnĂ©e et fĂąchĂ©e. Il Ă©tait trop content. Je me disais, chouette, ce soir il va faire cĂąlin! » HĂ© ben non. Pendant des annĂ©es il a rĂ©pondu Ă  mon pourquoi tu ne fais pas cĂąlins ? » parce que t’en demandes ». Puis quand j’arrĂȘtais un certain temps de demander; parce que tu n’en demandes pas ». Puis quand j’ai dĂ©cidĂ© d’adopter son comportement, il a Ă©tĂ© dĂ©sagrĂ©ablement surpris. Je lui ai alors fait remarquer que c’était ce que je voyais tous les jours. RenfrognĂ©, il m’a dit qu’en effet ce n’était pas agrĂ©able. Je suis redevenue moi et c’est reparti dans la joie. 2 jours. Bref j’ai couru longtemps aprĂšs une dĂ©monstration spontanĂ©e autre que la tape sur la tĂȘte, qui aurait contentĂ© mon besoin d’affection. J’ai appris Ă  remplir ce tiroir » vide avec l’affection de mes enfants et la prĂ©sence de pervers narcissique c’est en effet le fait qu’il soit lĂ  qui prouvait son attachement pour moi. J’ai pris ce que j’ai pu pour avancer entre les vidages d’énergie et les vidanges de cerveau. Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Et j’ai repris des Ă©tudes, sous la surveillance peureuse de pervers narcissique qui ne pouvait m’en empĂȘcher. Beaucoup de gens me demandaient de l’aide pour tenir » Ă  l’étranger pendant que leur mari passait uniquement d’un bureau Ă  l’autre. Je trouvais qu’ĂȘtre calme dans toutes les situations, Ă©tait bien. J’ai dĂ©crochĂ© un diplĂŽme de relaxologue puis de sophrologue. Comme tout cela n’était pas sĂ©rieux et ne m’empĂȘchait pas d’élever nos enfants tout en tenant les maisons, il a laissĂ© faire. Apprendre Ă  Respirer pour vivre, ne faisait pas peur Ă  pervers narcissique, qui lui, avait un vrai mĂ©tier d’ingĂ©nieur. Puis j’ai commencĂ© Ă  faire des synthĂšses de petits bouquins des Ed. Jouvence. Des petits thĂšmes sympathiques qui recadraient, nettoyaient la vie, tel que » le bonheur ça s’apprend » ou le bonheur est un Ă©tat d’esprit », vivre au positif », s’affirmer et oser dire non! », la rĂ©silience »  Je me suis rĂ©galĂ©e et construite avec, tout en les conseillant Ă  toute personne en quĂȘte de mieux ĂȘtre. Et je donnais les synthĂšses Ă  mon pervers narcissique
 qui prenait Ă  son compte quelques citations afin de les ressortir au bureau ou bien, il les dĂ©viait de leur contexte pour moucher des collĂšgues. Je lui donnais pour ses trajets en avion, seul endroit oĂč il avait le temps de lire, espĂ©rant que ça le rĂ©veillerait. Il trouvait cela trĂšs bien, mais ceci ne le concernait pas
voilĂ  voilà
 j’ai trouvĂ© ensuite une formation qui complĂ©tait bien la comprĂ©hension humaine sans qu’elle ne soit mĂ©dicale ou thĂ©rapeutique. J’ai dĂ©crochĂ© un diplĂŽme de formatrice je n’aime pas trop le mot coach en DĂ©veloppement Personnel. Le vrai DĂ©veloppement Personnel, celui qui a 14 modules Ă  apprendre et qui m’a pris 3 ans et demi pour le rĂ©ussir. Et j’ai eu de sacrĂ©es bonnes notes qui ont finies de confirmer une bonne estime de moi-mĂȘme. En conclusion, je parle de moi plus que de mon pervers narcissique et de ce qu’il me fait car c’est la confiance en moi qui fait que je suis debout. J’ai dĂ©viĂ© mon besoin de reconnaissance afin de le combler sous forme d’expĂ©rience de calme Ă  toute Ă©preuve, d’altruisme, auprĂšs de mes clientes, bien contentes des rĂ©sultats qu’elles obtiennent seules avec mes mĂ©thodes et surtout sous forme d’affection auprĂšs de mes amies. Leur envie de me voir prouve que je ne suis pas bĂȘte et le fait d’ĂȘtre moche ne gĂȘne personne. Car bien Ă©videment, pervers narcissique m’expliquant que je n’étais pas Adriana Karembeu a 23 ans, imaginez mon Ă©tat a 53 !! Alors, franchement, entre nous, je n’étais pas attirante Ă  20 ans comment le serais-je maintenant! Je vais vous Ă©tonner car la beautĂ© de mes 20 ans avec la basse estime que j’avais de moi a Ă©voluĂ© vers un corps flasque et ridĂ© et une bonne estime de moi. C’est une force incroyable qui me permet d’irradier de bonheur et de joie. Je me sens plus belle maintenant qu’étant jeune ! C’est une excellente maniĂšre de vivre heureuse Ă  condition de cloisonner la vie afin que pervers narcissique n’abime que ce que je lui offre en pĂąture. Il est rassurĂ© et je lui laisse la 1ere place. Je n’en ai plus besoin grĂące Ă  lui. Je m’aime bien et j’aime les gens qui me le rendent bien. Nos enfants sont encore Ă©tudiants et rentrent souvent car la maison en France maintenant est un QG de rĂ©visions calme ou je joue avec plaisir les intendantes. L’un veut devenir neuro psy et l’autre ingĂ©nieur cyberdĂ©fense. Le pauvre pervers narcissique est en dĂ©placement et rentre 1 fois par mois. Il est en train de changer d’attitude. A la fois jaloux de notre bien-ĂȘtre et fier de sa rĂ©ussite familiale. Malheureux et seul, je ne peux pas le suivre partout, je m’occupe de notre maison, jardin, animaux, enfants, parents en fin de vie et clients, il peut, peut-ĂȘtre rĂ©aliser ce qu’il risque de perdre car sa vie, sa vitrine publique d’ĂȘtre humain, c’est nous. Il peut aussi aller jouer les victimes auprĂšs d’une autre joyeuse vulnĂ©rable admirative ». Cela voudra dire qu’il ne peut pas Ă©voluer. J’en serais bien dĂ©solĂ©e mais il a les cartes en main et je suis lĂ . Merci de m’avoir lu, et pardonnez la forme du texte, je n’ai pas l’habitude d’écrire. C’est un peu long pour un blog et il y a pire ! Je suis entrain d’écrire façon vaudeville » le soi-disant drame de ma vie. J’analyse de façon imagĂ©e l’attitude pervers narcissique et ce que lui apporte la victime. Le cyborg et l’ĂȘtre humain, la mĂ©chante reine de Blanche Neige et son miroir et autre pantin tel Pinocchio dont le nez pousse avec les mensonges de l’autre
etc. Je n’oublie pas la chance inouĂŻe de ne pas avoir eu envie de transformer ma colĂšre en haine, en vengeance. Je n’aurais pas pu devenir forte. La colĂšre m’a permis Ă  chaque fois de me rĂ©veiller pour analyser le comportement pervers narcissique qui l’avait provoquĂ©e, sans jeter l’ĂȘtre tout entier. La tristesse me permet de pleurer en temps voulu afin que je puisse envoyer dans le passĂ© une attitude misĂ©rable de pervers narcissique, un mot dĂ©vastateur. Peut-ĂȘtre ne suis-je pas normale », mais ce qu’il dit et ce que j’entends n’est pas la mĂȘme chose. Il n’est pas heureux quoi que je fasse. MalgrĂ©, la violence de ses non-dits ou de ses mots, je retrouve toujours ma joie de vivre. La tristesse permet le deuil de ce que je ne peux pas changer, la colĂšre permet d’agir et la joie permet la bienveillance ». Vous avez remarquĂ© que je ne parlais que de moi. C’est la premiĂšre fois que je parle de moi. Vu qu’il faut se renforcer pour affronter ou quitter un pervers narcissique, je ne voyais pas l’intĂ©rĂȘt de trop parler de lui pour l’instant. Cela m’amuse d’employer le je ». J’ai l’impression de construire une identitĂ©. Le dĂ©clic n’est pas vieux et je protĂšge mes enfants, mĂȘme s’il sont grands. On est tous pris dans sa toile. J’ai pris conscience du piĂšge. Pour l’instant , je me renforce afin de sortir de ce miasme avec mes enfants. Le but Ă©tant de nettoyer les lieux sans bouger, sans fuir. Vous avez reçu un rĂ©sumĂ©. Je parle plus de lui et de ses rĂ©actions de vie dans un Ă©crit de 30 pages. C’est long mais que cela fait du bien de mettre les mots sur les maux et je conseille Ă  toutes victimes d’en faire autant. S’occuper de soi avant les autres. Peut ĂȘtre que je me leurre mais mon Ă©criture Ă©volue au fur et Ă  mesure que je m’éloigne de la sidĂ©ration. J’ai l’impression de faire le deuil de mon aveuglement en mettant des mots sur mes maux et cela me renforce. Je me sens triste, dĂ©solĂ©e pour lui, heureuse de ma prise de conscience donc libre et trĂšs forte ! C’est fou non ?! Bien amicalement V. » Je remercie V. de partager son tĂ©moignage sur ce blog. . Auteur de cet article MichaĂ«l LIZEN - Copyright ©2020 All Rights Reserved - Tous Droits RĂ©servĂ©s . L'Echo a interrogĂ© deux survivants des attentats du 11 septembre 2001. Ils Ă©taient Ă  l'intĂ©rieur de la tour sud du World Trade Center, respectivement au 84ᔉ et au 105ᔉ Ă©tage, soit au-dessus de l'impact de l'avion. Ils nous racontent leur descente hors des enfers. Joseph "Joe" Dittmar, 44 ans, devait participer Ă  une sortie de golf ce jour-lĂ . Mais lorsque, un mois plus tĂŽt, Mary Lenz Wieman, de la compagnie d'assurance AON, l'a invitĂ© Ă  une rĂ©union d'assureurs pour le 11 septembre Ă  8 heures 30 dans leurs bureaux new-yorkais de la tour sud du World Trade Center, le sens du devoir l'a emportĂ©. Il ne jouera pas au golf. Et ce 11 septembre 2001, Ă  6 heures du matin, le voilĂ  dans le train en provenance du New Jersey, fendant la mĂ©tropole amĂ©ricaine qui s'Ă©broue sous un radieux lever de soleil. Car il fait beau ce matin-lĂ . Un ciel mĂ©tallique d'Ă©tĂ© indien qui promet une journĂ©e sans nuage. Joe se prĂ©sente dans le lobby du Two World Trade Center, soit la tour sud Ă  cĂŽtĂ© de sa voisine. Carte d'identitĂ©, vĂ©rification des sacs, l'expert en assurance reçoit un badge muni d'un code-barres, puis s'envole dans les hauteurs par l'"express elevator", qui le mĂšne au "sky lobby" du 78e Ă©tage. LĂ , un deuxiĂšme ascenseur l'attend pour le 105e et dernier niveau au-dessus, ce ne sont que machinerie, ventilateurs et cĂąblerie diverse. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent, Mary Wieman en personne l'accueille et le conduit Ă  la salle de rĂ©union une grande piĂšce centrale sans fenĂȘtre, prĂȘte Ă  accueillir les 54 personnes conviĂ©es en provenance des quatre coins des États-Unis. Le rĂ©cit croisĂ© de deux survivants du 11 septembre depuis l'intĂ©rieur du World Trade Center Huit heures 30. La rĂ©union tarde Ă  dĂ©marrer. Les participants prennent du cafĂ©, discutent dans un coin, parlent de leur week-end. Les minutes s'Ă©coulent quand soudain, les lumiĂšres de la salle se mettent Ă  clignoter. Tout le monde se regarde, Ă©tonnĂ©. Il est 8 heures 46, un Boeing 767 d'American Airlines dĂ©tournĂ© par 5 pirates avec 92 personnes Ă  bord, vient de percuter la tour voisine, entre le 93e et le 99e Ă©tage. Les assureurs prĂ©sents l'ignorent. "Nous ne voyions, ne sentions, n'entendions rien de particulier, juste ces lumiĂšres qui clignotaient", nous explique Joe, 20 ans aprĂšs les faits, lors d'une interview filmĂ©e par Zoom. Un employĂ© d'AON, responsable de la sĂ©curitĂ© pour les trois Ă©tages voisins, a reçu l'ordre de faire Ă©vacuer, et il en avise les membres de la rĂ©union. "C'est New York, c'est toujours la mĂȘme chose, commençons notre rĂ©union", rĂ©pondent certains. Mais l'employĂ© n'en dĂ©mord pas, c'est son devoir d'obĂ©ir aux ordres de sĂ©curitĂ©. "On Ă©tait particuliĂšrement Ă©nervĂ©s, se souvient Joe. À New York, il y a beaucoup de constructions, beaucoup de bruit, c'Ă©tait comme ça tous les jours, pourquoi devions-nous Ă©vacuer?" "On Ă©tait particuliĂšrement Ă©nervĂ©s, se souvient Joe. À New York, il y a beaucoup de constructions, beaucoup de bruit, c'Ă©tait comme ça tous les jours, pourquoi devions-nous Ă©vacuer?" EmployĂ©s et invitĂ©s s'engagent dans l'escalier de secours et commencent leur descente Ă  pied, le pas lourd. Certains s'emparent de leur tĂ©lĂ©phone portable, tentent de se connecter Ă  l'extĂ©rieur pour en savoir davantage. Mais aucun signal n'apparaĂźt sur leur Ă©cran. "Pour une raison trĂšs simple, explique Joe, l'antenne principale qui couvrait le sud de Manhattan Ă©tait logĂ©e dans la tour nord, le premier building Ă  ĂȘtre touchĂ©." Le petit groupe atteint le 90e Ă©tage, sort sur le lobby entourĂ© de larges fenĂȘtres donnant sur l'extĂ©rieur. Le silence tombe, c'est la consternation. "C'Ă©taient les 30 Ă  40 secondes les plus horribles de ma vie. On avait une vue sur l'immeuble de la tour nord, cet immense trou, cette fumĂ©e Ă©paisse, noire, ces flammes plus rouges que ce que j'ai jamais vu dans ma vie. À travers ce trou et cette fumĂ©e, je pouvais voir des piĂšces du fuselage de l'avion, loin Ă  l'intĂ©rieur de l'immeuble. Des papiers, des meubles, des gens aspirĂ©s en dehors, Ă  travers ce trou noir, poussĂ©s par la force de cet avion
 Joe s'arrĂȘte de nous parler, sa voix s'Ă©trangle. Je me rappelle que je me disais 'Bon sang, comment le pilote a-t-il fait pour ne pas voir l'immeuble!' En fait, il l'avait trĂšs bien vu
 il s'arrĂȘte Ă  nouveau, baisse le regard". "Je ne voulais pas voir, reprend-il aprĂšs quelques secondes. J'avais ce sentiment, cet extrĂȘme besoin de rentrer chez moi. C'est la seule chose que je voulais faire
" "J'ai pris mon sac et j'ai couru" Cela faisait seulement trois semaines que la trĂšs british Janice Brooks travaillait Ă  New York. ExpatriĂ©e Ă  41 ans dans cette ville frĂ©tillante, c'Ă©tait pour elle un rĂȘve devenu rĂ©alitĂ©! "J'Ă©tais heureuse de New York, de mon travail, de la vie en gĂ©nĂ©ral", nous confie-t-elle aujourd'hui, Ă©galement dans une interview vidĂ©o Zoom. Ce jour-lĂ , elle a voulu ĂȘtre tĂŽt au bureau, au 84e Ă©tage de la tour sud du World Trade Center. À 7 heures 30, elle y est dĂ©jĂ , dĂ©gustant son petit dĂ©jeuner et son thĂ© du matin. Son patron, Gil, est en voyage Ă  Londres, la branche locale de sa sociĂ©tĂ© de courtage oĂč elle avait travaillĂ© pendant 10 ans. De son bureau, on peut admirer la Statue de la LibertĂ© se dĂ©couper dans le ciel bleu turquoise. Elle appellera Gil et d'autres de la branche londonienne pour parcourir diffĂ©rents points de l'agenda, elle enverra aussi quelques fax. Bref, lancer sa journĂ©e. "Quelque chose se passe? C'est un avion qui s'est Ă©crasĂ© sur l'immeuble! Fous le camp de lĂ !" Rob CollĂšgue de Janice en communication tĂ©lĂ©phonique depuis Londres avec elle au moment de l'impact Il est 8 heures 46 lorsqu'elle aussi entend un bang sourd. Rien d'Ă©tonnant, se dit Janice, nous sommes Ă  New York aprĂšs tout. Ces bruits rĂ©sonnent souvent dans la ville. C'est aussi l'avis de ses collĂšgues, Ă  qui elle pose la question. De retour dans son bureau, elle entend une voix forte crier "Tout le monde dehors, on Ă©vacue!" Pas de quoi s'Ă©mouvoir, c'est juste une mesure de prĂ©caution, se dit-elle. Janice Brooks ©doc Elle prend le tĂ©lĂ©phone pour rappeler Londres et leur dire ce qui se passe. AprĂšs plusieurs tentatives, elle tombe sur Robin Clark, managing director de la sociĂ©tĂ©, avec qui Janice a beaucoup travaillĂ© dans le passĂ©. "Hey Rob. Quelque chose se passe Ă  cĂŽtĂ©, je suis sur le dĂ©part." Robin l'interrompt brutalement "Quelque chose se passe? C'est un avion qui s'est Ă©crasĂ© sur l'immeuble! Fous le camp de lĂ !" Janice se fige, quelque chose bascule en elle. "Il y avait dans sa voix de la terreur, de la stupĂ©faction, de l'angoisse, se souvient-elle aujourd'hui. Il Ă©tait Ă  kilomĂštres de lĂ  oĂč je me trouvais, et il avait tout vu. Et moi, sur place, je n'avais aucune idĂ©e de ce qui se passait. Je ne me souviens pas d'avoir raccrochĂ©, d'avoir dit au revoir, je ne me souviens que d'une chose j'ai couru. J'ai pris mon sac et j'ai couru." "Ma dĂ©cision de rester ou de partir Ă©tait prise par quelqu'un d'autre, je me suis laissĂ©e faire." Ses collĂšgues ne l'entendent pas de cette oreille. Elle a beau leur raconter comment Rob a rĂ©agi, ils dĂ©cident de ne pas bouger. "Oui, on sait, on est en sĂ©curitĂ©, nous on reste. Si tu veux rester aussi, reste juste loin des fenĂȘtres. Que veux-tu faire?" "Je ne savais pas, se souvient Janice. Du coin de mon regard, j'ai vu deux gars du service incendie qui s'approchaient et m'ont dit 'Allez Janice, toi tu descends.' Ma dĂ©cision de rester ou de partir Ă©tait prise par quelqu'un d'autre, je me suis laissĂ©e faire. Ils m'ont amenĂ©e Ă  l'escalier de secours." L'escalier est dĂ©jĂ  rempli d'employĂ©s en provenance des autres Ă©tages. Ils descendent sans rĂ©elle urgence, papotant, discutant de leur week-end. Savent-ils Ă  propos de l'avion? Se croient-ils en sĂ©curitĂ©? Aujourd'hui encore, Janice se pose la question. "J'avais vu plus loin un collĂšgue de ma sociĂ©tĂ© que je connaissais de loin. Les deux femmes entre nous m'ont laissĂ© passer pour ĂȘtre Ă  ses cĂŽtĂ©s. J'avais des sandales Ă  talon. Il me dit tu devrais les retirer. Je me suis dĂ©chaussĂ©e, les ai mis dans mon sac et j'ai continuĂ© pieds nus." Une voix se fait alors entendre dans les couloirs, dans les escaliers, dans tout l'immeuble Ă  travers les diffuseurs. "On vous demande de ne pas Ă©vacuer Two World Trade. L'espace au niveau de la plazza est utilisĂ© pour Ă©vacuer les gens du One World Trade. Retournez Ă  votre bureau." On leur annonce Ă©galement que les ascenseurs, bloquĂ©s par la procĂ©dure d'Ă©vacuation, vont redĂ©marrer. "Nous Ă©tions au 72e, la salle d'ascenseurs la plus proche Ă©tait celle de Morgan Stanley au 70e. Nous nous y sommes rendus, et lĂ , il y avait 6 employĂ©s d’Euro Brokers. C'Ă©tait agrĂ©able de les voir. Je connaissais surtout Paul et Bobby. On a attendu, mais les ascenseurs ne fonctionnaient toujours pas. Paul et Bobby n'ont pas voulu attendre et ils sont partis. Je voulais les accompagner. Je connaissais bien Paul, il Ă©tait de Londres, il Ă©tait venu me chercher Ă  l'aĂ©roport, c'Ă©tait quelqu'un en qui j'avais vraiment confiance. J'ai criĂ© 'Attends-moi!' Je l'ai entendu me rĂ©pondre en riant 'Allez, dĂ©pĂȘche-toi, ma vieille!' C'Ă©tait une blague Ă©videmment, il avait 2 mois de plus que moi. Ils ont pris l'escalier pour remonter
 Janice baisse les yeux, sa voix se brise. Je ne les ai plus jamais vus
" "Les escaliers, c'Ă©tait comme des vagues dans l'ocĂ©an" De son cĂŽtĂ©, Joe a aussi entendu la voix dans les diffuseurs. "Aujourd'hui, ça peut paraĂźtre dingue d'entendre ça, nous dit-il, mais Ă  ce moment-lĂ , ça faisait sens. En bas, dans le lobby, les policiers et les pompiers pressaient la sĂ©curitĂ© de garder les gens dans la tour. Il y avait plus de personnes Ă  ce moment-lĂ , ils ne voulaient pas voir ces gens sortir, il pleuvait des dĂ©bris en bĂ©ton, en acier et des corps. Qui aurait pu imaginer que quelques minutes plus tard la mĂȘme chose allait arriver Ă  notre immeuble? Personne." "Jamais on n'aurait pu imaginer qu'un deuxiĂšme avion venait de percuter l'immeuble Ă  quelques Ă©tages au-dessus de nous." Pourtant, sa dĂ©cision est prise. "Pour moi – est-ce la chance, l'instinct, la main de Dieu – j'ai dĂ©cidĂ© de continuer Ă  descendre", continue-t-il. Joe arrive au 78e Ă©tage. C'est l'Ă©tage du "sky lobby", lĂ  oĂč l'express elevator arrive et oĂč il faut prendre un autre ascenseur pour aller tout en haut. Il tombe sur Mary, la femme d'AON qui a organisĂ© la rĂ©union. Elle attend l'ascenseur. Pas question pour elle de descendre toutes ces marches avec ses chaussures Ă  hauts talons. "Viens avec moi", lui lance-t-elle. "Je n'ai pas rĂ©pondu, je l'ai saluĂ©e et suis retournĂ© Ă  l'escalier de secours. Certainement la meilleure dĂ©cision que j'ai prise de ce qui est encore ma vie." Mary, elle, n'a plus que quelques minutes Ă  vivre. Joe arrive quatre ou cinq Ă©tages plus bas lorsqu'il entend un bruit assourdissant. "Je n'ai jamais senti quelque chose comme ça, et je ne voudrais jamais plus le sentir. La cage d'escalier a commencĂ© Ă  danser de maniĂšre violente, en avant, en arriĂšre, les murs se fissuraient, le plĂątre sautait, la rampe s'est dĂ©tachĂ©e et les escaliers, c'Ă©tait comme des vagues dans l'ocĂ©an. On a senti une odeur de kĂ©rosĂšne, il y avait aussi une onde de forte chaleur." Il est 9 heures 03. Un deuxiĂšme avion dĂ©tournĂ©, le vol 175 de la United Airlines, vient de percuter la tour sud du Wall Trade Center, entre le 77e et le 85e Ă©tage, soit lĂ  oĂč Joe se trouvait quelques dizaines de secondes plus tĂŽt, lĂ  oĂč il a vu Mary pour la derniĂšre fois. "On s'est demandĂ© mais qu'est-ce qu'il nous arrive? On ne savait rien. C'Ă©tait peut-ĂȘtre l'odeur du carburant de l'avion d'Ă  cĂŽtĂ©, d'une explosion venant de lĂ . Jamais on n'aurait pu imaginer qu'un deuxiĂšme avion venait de percuter l'immeuble Ă  quelques Ă©tages au-dessus de nous." "À ce moment-lĂ , c'Ă©tait clair pour nous tous, continue Joe nous devions sortir Ă  tout prix." "Je me souviens de ce cri, Ă  glacer le sang, d'une femme, l'un de ces cris qu'on entendrait dans les pires films d'horreur, un cri continu, je peux encore l'entendre aujourd'hui." On n'y voit que de la fumĂ©e noire et des flammes Janice venait de remonter quatre ou cinq Ă©tages quand elle a senti le choc. À son niveau aux environs du 74e Ă©tage, l'impact, pour elle, est tout proche. "J'ai Ă©tĂ© dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, projetĂ©e contre le mur, les lumiĂšres ont clignotĂ©, le plafond s'est effondrĂ© derriĂšre moi, il y avait de la poussiĂšre partout, tourbillonnant dans tous les sens, tout le monde toussait. Je me souviens de ce cri, Ă  glacer le sang, d'une femme, l'un de ces cris qu'on entendrait dans les pires films d'horreur, un cri continu, je peux encore l'entendre aujourd'hui." Il y a aussi ces gens derriĂšre une porte. Ils frappent, crient, appellent Ă  l'aide. Le plafond s'est effondrĂ©, la porte est bloquĂ©e. Un collĂšgue de Janice – "avec une chemise blanche", se souvient-elle – dĂ©gage les dĂ©bris. Une femme apparaĂźt, en sang, du verre dans les cheveux. Son bras est entaillĂ© depuis l'Ă©paule jusqu'au coude. "La chaire pendait, et du sang giclait dans tous les sens. Et Ă  travers ce sang, on voyait l'os apparaĂźtre. Elle en avait sur les jambes, son pied saignait Ă©galement." Un autre homme arrive Ă  sa suite avec des dĂ©bris de verre sur lui, puis encore un autre avec du sang sur son dos. L'un d'eux sort un T-shirt et enrobe le bras de la femme. "Pendant tout ce temps, le cri continuait. C'Ă©tait une femme, elle est sortie en dernier. Elle avait des coupures sur tout son visage et criait 'Je ne vois plus rien! Je ne vois plus rien!' L'un de ses yeux Ă©tait en sang." Les collĂšgues de Janice dĂ©gagent les dĂ©bris de l'autre porte de secours, celle qu'ils viennent de franchir avant l'impact. Peine perdue l'escalier est invisible. On n'y voit que de la fumĂ©e, d'un noir d’encre, et des flammes assaillant sauvagement l'espace. Deux portes de secours infranchissables le groupe est bloquĂ©. Non! Une ouverture apparaĂźt, un miracle! "On ne la voyait pas, elle avait la mĂȘme couleur que le mur et n'avait pas de clenche. Il suffisait d'appuyer sur un bouton pour en voir apparaĂźtre une." Encore une fois, les hommes dĂ©gagent les dĂ©bris, mais quelque chose bloque Ă  l'extĂ©rieur. CentimĂštre par centimĂštre, ils parviennent Ă  l'ouvrir suffisamment pour passer, un par un, et rĂ©entamer leur descente. "Les pompiers, policiers, premiers secours de la ville de New York et de la Port Authority montaient les escaliers pour combattre un feu qu'ils ne pourraient Ă©teindre, tenter de sauver des vies qu'ils ne pourraient sauver, faire ce qu'ils avaient promis de faire servir, protĂ©ger des vies de toute leur Ă©nergie." "À travers mes pieds nus, je sentais le sol, sale, poussiĂ©reux, collant, mouillĂ© parce qu'un tuyau d'eau coulait dans les escaliers. La femme avec son bras ouvert Ă©tait juste devant moi. DerriĂšre, il y avait l'autre femme qui avait criĂ©, elle avait de l’asthme et devait s'arrĂȘter souvent. À part des pleurs et certains qui toussaient, c'Ă©tait le silence. Le gars d'Euro Brokers, avec sa chemise blanche, nous encourageait de temps en temps. La femme devant moi, Ă  chacun de ses pas, laissait une trace de pied ensanglantĂ© sur les marches. C'est Ă  ce moment-lĂ  que j'ai remarquĂ© qu'il y avait du sang sur mes orteils Ă©galement. J'avais aussi du sang partout sur ma chemise. J'ai commencĂ© Ă  crier. Je sais que ce n'Ă©tait pas moi qui saignais, mais je n'ai pas pu m'arrĂȘter. C'Ă©tait un sang si rouge, ça m'a rendu malade, ça m'a fait peur, ça me donnait juste envie de m'asseoir et de pleurer. Le gars d'Euro Brokers est venu prĂšs de moi pour me rassurer. Mais il Ă©tait assez insistant, il voulait que je me calme et que je continue Ă  descendre." "Ils savaient qu'ils ne reviendraient pas" Joe n'a plus qu'un but enfiler les escaliers, les paliers, puis descendre encore, et encore. ArrivĂ© au 35e Ă©tage, son groupe croise des pompiers, des policiers, les premiers secours de la ville de New York et de la Port Authority. "C'est un moment qui restera Ă  jamais gravĂ© dans ma mĂ©moire. Juste leur regard. Ça nous disait tout. Ils savaient
 sa voix se brise Ă  nouveau ils savaient. Ils montaient les escaliers pour combattre un feu qu'ils ne pourraient Ă©teindre, tenter de sauver des vies qu'ils ne pourraient sauver, faire ce qu'ils avaient promis de faire servir, protĂ©ger des vies de toute leur Ă©nergie. Ils savaient qu'ils montaient, mais qu'ils ne reviendraient pas. Ils savaient
 il s'arrĂȘte longuement, reprend sa respiration. Je ne sais pas comment on peut ĂȘtre aussi courageux. Le sacrifice de ces vies. On leur doit tout. Je ne vais jamais oublier ces gens. Je ne laisserai jamais personne les oublier. C’est pour cela que je vous parle aujourd'hui. Pour qu'ils aient une voix." Au total, 344 pompiers et services de secours vont y perdre la vie. "Lorsque vous voyez ces gens sauter dans le vide, vous voulez dĂ©tourner le regard, ne rien voir, et pourtant, vous devez, vous ĂȘtes obligĂ© de regarder pour honorer cette dĂ©cision qu'ils ont prise, et honorer les derniĂšres secondes de leur vie." ArrivĂ© dans le lobby du rez-de-chaussĂ©e, Joe dĂ©couvre le spectacle Ă  travers les immenses baies vitrĂ©es. Une scĂšne de guerre. Des dĂ©bris de bĂ©ton, des barres d'acier tordues, squelettes implorant le ciel, figĂ©s dans la poussiĂšre, "et ces taches rouges, et vous saviez ce qu’étaient ces taches rouges." On les empĂȘche de sortir au niveau de la rue. Trop dangereux. On les guide dans le complexe au sous-sol. LĂ , Joe suit un groupe qui marche jusqu'au coin nord-est du complexe. "C'Ă©tait l'endroit le plus Ă©loignĂ© des tours. L'escalator ne fonctionnait plus, on l'a donc gravi Ă  pied jusqu'au niveau de la rue. Et lĂ , c'est la premiĂšre fois que j'ai pu lever la tĂȘte et voir la scĂšne dans son ensemble ces colonnes de fumĂ©e noire, de feux qui sortaient lĂ -haut des deux immeubles, ces Ă©normes trous, de bĂ©tons, d'acier. Et aussi ces gens qui prenaient cette horrible dĂ©cision sauter ou mourir dans l'incendie. Je ne sais pas ce que j'aurais dĂ©cidĂ© mourir brĂ»lĂ©, ou sauter. Lorsque vous voyez ces gens sauter dans le vide, vous voulez dĂ©tourner le regard, ne rien voir, et pourtant, vous devez, vous ĂȘtes obligĂ© de regarder pour honorer cette dĂ©cision qu'ils ont prise, et honorer les derniĂšres secondes de leur vie. C'est un spectacle horrible." Le mĂ©morial Ground Zero. ©AFP Les services de secours leur crient "N'arrĂȘtez pas, continuez, courez!" "J'Ă©tais avec une connaissance du travail, Davis, lorsqu'on est sortis de l'immeuble. Elle m'a dit viens chez moi – c'Ă©tait dans le quartier voisin de Tribeca – pour voir ce qu'on va faire. On Ă©tait Ă  8 pĂątĂ©s de maisons de lĂ . En chemin, il y avait des magasins avec leurs portes grandes ouvertes, on pouvait entendre les actualitĂ©s. C'est la premiĂšre fois que j'entendais qu'il s'agissait d'une attaque terroriste en cours! Ma rĂ©action, ça a Ă©tĂ© non, pas ici, c'est impossible, ça ne peut pas se passer ici." "Il y a ce cri gigantesque, tout le monde, des milliers de personnes, le poussant en mĂȘme temps, quand la tour sud s'effondre, 55 minutes aprĂšs l'impact de l'avion." Ses rĂ©flexions sont interrompues par un bruit incommensurable. La tour sud, l'immeuble que Joe vient de quitter quelques minutes auparavant, s'effondre, 55 minutes aprĂšs l'impact de l'avion. C'est la premiĂšre Ă  s'Ă©crouler. "Il y a aussi ce cri gigantesque, tout le monde, des milliers de personnes, le poussant en mĂȘme temps." Sur les 54 participants Ă  la rĂ©union dans les bureaux new-yorkais d'AON ce matin-lĂ , seuls 7 ont survĂ©cu, dont Joe, qui aura mis 50 minutes pour sortir de l'immeuble. Quant Ă  Janice, elle a perdu 61 de ses collĂšgues. Joe et Janice ne se connaissent pas. Ils se sont pourtant peut-ĂȘtre croisĂ©s dans les Ă©tages du Two World Trade Center, lĂ -haut, au cƓur de l'enfer. "Pourquoi suis-je, moi, toujours en vie?" "Pour les rescapĂ©s, il y a toujours cette culpabilitĂ© pourquoi suis-je, moi, toujours en vie?" Joseph Dittmar et Janice Brooks ne sont pas les seuls rescapĂ©s Ă  Ă©voquer leurs souvenirs. La New-yorkaise Wendy Lanski y Ă©tait, elle aussi. Son bureau d’une entreprise d’assurance santĂ© se trouvait au 29 Ă©tage de la tour nord du World Trade Center, la premiĂšre Ă  ĂȘtre touchĂ©e par l’attaque terroriste. Aujourd’hui, outre son travail, elle est membre du 9/11 tribute museum, l’organisation qui organise visites et confĂ©rences dans les lieux dĂ©diĂ©s Ă  la mĂ©moire des attentats. Ses membres sont des rescapĂ©s, familles, voisins, services de secours, tous doivent avoir vĂ©cu les Ă©vĂ©nements. "Ce tĂ©moignage que je donne aux touristes qui viennent au mĂ©morial est comme une thĂ©rapie pour moi, nous confie Wendy Lanski. Je me rends aussi dans des Ă©coles, devant des Ă©lĂšves n’étaient pas encore nĂ©s Ă  l’époque. C’est important de conserver la mĂ©moire, pour les victimes mais aussi pour l’enseignement qu’on peut en tirer." D’autres associations existent aussi, dans d’autres pays. Comme au Royaume-Uni, qui compte 67 nationaux dans les victimes. Janice Brooks fait partie de l’association SINCE 9/11 qui veille aussi Ă  relayer la mĂ©moire de la tragĂ©die. "Notre programme d'Ă©ducation gratuit, créé par l'Institute of Education de l'University College London, a enseignĂ© Ă  des dizaines de milliers d'Ă©lĂšves de tout le Royaume-Uni les Ă©vĂ©nements, les causes et les consĂ©quences du 11 septembre afin que nous puissions crĂ©er un avenir meilleur, pacifique et plus harmonieux", nous indique l’association. Un enseignement nĂ©cessaire, estiment tous les rescapĂ©s des attentats, qui reste d’une brĂ»lante actualitĂ©. "L’une des choses que j’essaie de faire, continue Wendy Lanski, c'est de dĂ©connecter la religion et la nationalitĂ©. J'ai vu des enfants, mais aussi des adultes, me dire c'est la faute des musulmans, c'est la faute de l'Afghanistan. Certains disent aujourd'hui n'accueillez pas ces Afghans, c'est eux qui ont fait les attentats du 11 septembre. Non. Ceux qui ont rĂ©alisĂ© les attentats sont des fous, ils ne reprĂ©sentent pas une foi, une culture, un pays." "On peut jouir lors d'un viol." PrononcĂ©e dĂ©but janvier par Brigitte Lahaie, cette phrase – aprĂšs les sorties de Catherine Millet exprimant son regret de ne pas avoir Ă©tĂ© violĂ©e et sa compassion pour les frotteurs du mĂ©tro – de l'une des 100 signataires de "la tribune de Deneuve" fut celle de trop, dans un contexte de vif dĂ©bat sur les violences sexuelles et le consentement. Est-il encore nĂ©cessaire de le redire ? En aucun cas, les violences sexuelles ne peuvent ĂȘtre associĂ©es au plaisir ou Ă  la jouissance. Chercheuse indĂ©pendante et spĂ©cialiste des questions de sexe et de genre, Odile Fillod rappelle La suite aprĂšs la publicitĂ© "Jouir, c'est Ă©prouver de la joie, du plaisir un Ă©tat de bien-ĂȘtre physique et moral. Dans le domaine de la sexualitĂ©, en particulier, ce verbe signifie 'Ă©prouver le plaisir sexuel jusqu'Ă  son aboutissement'."A la suite de ses propos, Brigitte Lahaie a prĂ©sentĂ© ses excuses. Mais elle a estimĂ© que ceux-ci rĂ©vĂ©laient "malheureusement une vĂ©ritĂ©". Est-ce vraiment le cas ? De quelle "vĂ©ritĂ©" parle-t-elle ? "Mon sexe Ă©tait humide alors que je ne le voulais pas" Quand elles subissent une agression sexuelle ou un viol, les victimes peuvent ĂȘtre en Ă©tat de sidĂ©ration, de dissociation, se sentir comme si leur corps s'absentait, ne pas "rĂ©ussir" Ă  crier... En Ă©cumant les forums en ligne, on tombe sur le tĂ©moignage de cette femme, s'interrogeant "Je me suis fait violer il y a quelques jours. Mon sexe Ă©tait humide alors que je ne le voulais pas et n'ai pourtant eu aucun plaisir. Je culpabilise et voudrais savoir si c'est arrivĂ© Ă  quelqu'un d'autre."Ou de cette autre, qui se confie "sur cette question qui [la] turlupine depuis pas mal de temps". Une question "gĂȘnante" La suite aprĂšs la publicitĂ© "Mon corps, lors de deux v....., a rĂ©agi Je veux dire par lĂ  qu'il y a eu un signe d'excitation de la part de mon corps alors que je ne voulais pas ces actes, ces moments... Est-ce normal ? Est-ce que ça veut dire qu'au fond de moi en fait je voulais ça ? Je suis perdue
"Quelles sont les manifestions physiologiques que ces victimes disent avoir ressenties ? Comment s’expliquent-elles ? Et quels mots faut-il poser sur ce qui leur apparaĂźt comme une troublante trahison de leur corps ? La lubrification, mĂ©canisme de protection La gynĂ©cologue et endocrinologue Violaine GuĂ©rin, prĂ©sidente de l'association Stop aux violences sexuelles, explique "Le corps rĂ©agit Ă  des stimulations mĂ©caniques. Un certain nombre de nos rĂ©flexes ne passent pas par le contrĂŽle du cerveau ce sont des systĂšmes d'alerte trĂšs instinctuels. Ainsi, la lubrification vaginale est un Ă©vĂ©nement rĂ©flexe qui se produit pour attĂ©nuer le traumatisme."Dans un article trĂšs complet sur la question, publiĂ© dans le magazine scientifique "Popular Science" en 2013, la journaliste amĂ©ricaine Jenny Morber Ă©crivait "Des expĂ©riences rĂ©centes suggĂšrent que la lubrification vaginale chez les femmes peut ĂȘtre une rĂ©ponse adaptative conçue pour rĂ©duire les blessures dues Ă  la pĂ©nĂ©tration. Le corps ne ressent pas de plaisir – il essaie de se protĂ©ger."Cette thĂšse est dĂ©fendue par les chercheurs Kelly Suschinsky et Martin LalumiĂšre, dans une Ă©tude parue en 2011. ContactĂ©e par mail, la chercheuse amĂ©ricaine complĂšte La suite aprĂšs la publicitĂ© "Au cours de notre histoire par exemple, il y a des millions d'annĂ©es, nos ancĂȘtres Ă©taient souvent victimes d'agression sexuelle. A cause de cette histoire, les femmes auraient dĂ©veloppĂ© un moyen de se protĂ©ger d'ĂȘtre blessĂ©es pendant les rapports sexuels."La chercheuse Odile Fillod insiste elle aussi "Un homme peut avoir une Ă©rection lors d'un viol de la mĂȘme maniĂšre qu'une femme peut 'mouiller' lors d'un viol sans que cette Ă©rection ou cette lubrification signifie le moins du monde qu'il ou elle est dĂ©sirante.""J'ai eu un genre d'orgasme" Parfois, la victime peut aller jusqu'Ă  Ă©prouver des "sensations physiques de plus en plus intenses conduisant Ă  l'apogĂ©e – un orgasme", poursuivait la journaliste Jenny Morber. C’est ce qui est arrivĂ© Ă  Sabine*, violĂ©e une premiĂšre fois lorsqu'elle avait 30 ans. Comme plus de 80% des victimes, la jeune femme connaissait son agresseur. Dans un coin de l'entreprise oĂč ils travaillaient ensemble, son meilleur ami a introduit deux doigts dans son vagin. "J’ai dit 'non' Ă  plusieurs reprises, mais il n'a pas arrĂȘtĂ©."Son corps a rĂ©agi d'une façon Ă  laquelle elle ne s'attendait pas. Comme "une ampoule" se serait "allumĂ©e" aprĂšs qu'on a appuyĂ© sur un interrupteur, dĂ©crit au tĂ©lĂ©phone cette femme de 38 suite aprĂšs la publicitĂ© "Ma tĂȘte hurlait 'non', mais mon sexe Ă©tait trempĂ©. J'ai eu un genre d'orgasme, trĂšs fort. Une sorte de plaisir sale et coupable que je ne voulais pas. Mais ce n'Ă©tait pas un moment de plaisir, c'Ă©tait physiologique."Quand on Ă©voque auprĂšs de la gynĂ©cologue Violaine GuĂ©rin la possibilitĂ© d’un orgasme lors d'un rapport non consenti et/ou forcĂ©, elle rĂ©pond d'emblĂ©e "Il faut se mĂ©fier de ce que l'on met sous le mot 'orgasme'. La sĂ©mantique en matiĂšre de violences sexuelles est extrĂȘmement importante."Dans une tribune publiĂ©e Ă  la suite des propos de Brigitte Lahaie, la prĂ©sidente de Stop aux violences sexuelles prĂ©cisait d'ailleurs "Des spasmes de contraction pour Ă©viter une pĂ©nĂ©tration peuvent ĂȘtre confondus ou assimilĂ©s Ă  ce que d’aucuns peuvent dĂ©crire sur le papier comme des sensations orgasmiques."Car pour Violaine GuĂ©rin, la notion d'orgasme renvoie d'abord Ă  "la dimension d'une vibration commune". Soit un phĂ©nomĂšne Ă  l'opposĂ© du viol et de "son Ă©nergie meurtriĂšre". Le choix des mots En travaillant sur la question, on se rend vite compte que toute sa complexitĂ© rĂ©side dans la difficultĂ© Ă  trouver les mots justes pour dĂ©crire ces rĂ©actions intimes du corps. Et surtout, Ă  s'accorder sur leur suite aprĂšs la publicitĂ© Il n'existe, par exemple, pas de consensus rĂ©el sur la dĂ©finition d'un orgasme. Lorsqu'elles parlent de ces sensations qui semblent leur avoir Ă©chappĂ©, les victimes elles-mĂȘmes disent parfois "j’ai joui", "j’ai eu un orgasme"... En revanche, elles ne disent jamais avoir pris du plaisir ou Ă©prouvĂ© un bien-ĂȘtre. "On peut jouir lors d'un viol" les pires outrances des signataires de "la tribune de Deneuve" Pour Ă©viter toute confusion, Odile Fillod, qui travaille sur la littĂ©rature scientifique consacrĂ©e Ă  la biologie du sexe et Ă  la sexualitĂ©, souligne qu’il est essentiel de distinguer l'excitation physiologique du dĂ©sir mental, tout comme l'orgasme physiologique de la jouissance mentale. Et de dĂ©finir "L'orgasme est un phĂ©nomĂšne physiologique qui s'accompagne habituellement, mais non nĂ©cessairement, d'un plaisir intense suivi d'une sensation de bien-ĂȘtre."Celui-ci se caractĂ©rise par "une sĂ©rie de contractions rĂ©guliĂšres de certains muscles du pĂ©rinĂ©e, espacĂ©es d'un peu moins d'une seconde, durant quelques secondes". La chercheuse complĂšte La suite aprĂšs la publicitĂ© "Il existe des nerfs sensitifs qui partent de la rĂ©gion gĂ©nitale et qui communiquent sans passer par l'intermĂ©diaire du cerveau avec les nerfs moteurs qui commandent la contraction des muscles du pĂ©rinĂ©e."Autrement dit, une stimulation mĂ©canique des organes gĂ©nitaux peut dĂ©clencher un orgasme sans aucune participation du cerveau. On peut d'ailleurs en avoir un en dormant ou malgrĂ© des lĂ©sions de la moelle Ă©piniĂšre, rappellent les chercheurs Roy J. Levin et Willy Van Berlo dans une Ă©tude majeure publiĂ©e en 2004. Un sentiment de honte La chercheuse Odile Fillod poursuit "Le problĂšme, c’est que les personnes qui ressentent un orgasme lors d'un viol ne comprennent pas ce phĂ©nomĂšne, ce qui peut les amener Ă  douter d'elles-mĂȘmes et crĂ©er un sentiment de honte. On peut aisĂ©ment concevoir que psychologiquement, le viol est alors plus dĂ©lĂ©tĂšre." Pour Sabine, qui a Ă©tĂ© violĂ©e Ă  deux reprises, le viol avec orgasme fut "le plus dur Ă  vivre". Si elle en parle aujourd'hui librement, elle a mis prĂšs de quatre ans Ă  sortir de son suite aprĂšs la publicitĂ© "C'est restĂ© gravĂ© dans mon sexe des annĂ©es, cette histoire."ProfondĂ©ment perturbĂ©e d'avoir ressenti un orgasme, "malgrĂ© [elle]". "Quelqu'un prend le pouvoir sur vous, sur votre sexe, alors que vous pensiez l'avoir dans votre esprit. Tout s’oppose Ă  cet orgasme, mais votre sexe rĂ©agit malgrĂ© vous. C’est une humiliation suprĂȘme."Comme Sabine, au moins 4 Ă  5% des femmes victimes de violences sexuelles auraient eu un orgasme, estiment Levin et Van Berlo. Un chiffre sous-estimĂ© qui peut ĂȘtre dĂ» "Ă  l'embarras ou Ă  la honte de donner une rĂ©ponse positive", selon les deux scientifiques. Dans leur Ă©tude, ils notent que les victimes ayant Ă©tĂ© confrontĂ©es Ă  ces rĂ©actions dĂ©routantes disent souvent "Mon corps m'a laissĂ© tomber.""J'ai fucking joui. Mais c'Ă©tait pas agrĂ©able" AgĂ©e de 33 ans, Marie, elle, parle de ce corps qui "l'a trahie". En aoĂ»t 2016, cette auteure quĂ©bĂ©coise a publiĂ© sur le site Medium un texte sobrement intitulĂ© "J’ai eu". Un texte courageux, oĂč elle raconte l'orgasme qu'elle a eu pendant son suite aprĂšs la publicitĂ© C'Ă©tait il y a six ans, un soir d'Ă©tĂ©, dans une rue du quartier Hochelaga de MontrĂ©al. Il Ă©tait environ 20 heures, lorsqu'un homme l'a empoignĂ©e par l'arriĂšre. Une menace glissĂ©e Ă  l’oreille, un couteau sous la gorge. Il la repousse contre le mur d'un coin sombre et relĂšve sa robe. "Je n'ai pas criĂ©. Je ne pensais qu'Ă  rester en vie. Et j'ai eu un orgasme. Je me suis dit 'C'est quoi ce truc-lĂ  ? Comment ça peut arriver ?'"Dans son texte, elle le dit ainsi "Ben, j'ai quand mĂȘme fucking joui. Mais cette fois-lĂ , c'Ă©tait pas agrĂ©able. C'est humiliant, on va se le dire. J'me suis sentie humiliĂ©e, et mess up, et sale. Et tout simplement horrible. C'Ă©tait pas un fantasme devenu rĂ©alitĂ©. C'Ă©tait pas bon. C'Ă©tait pas hot."AprĂšs, Marie s'est murĂ©e dans le silence. "J’ai fait semblant que ce n'Ă©tait pas arrivĂ©", nous glisse-t-elle. Avec ce sentiment de porter en elle une culpabilitĂ© accrue. "Est-ce que je l'ai cherchĂ© ? Est-ce qu'il y a une partie de moi qui a aimĂ© ça ? Le viol, en soi, c'est dĂ©jĂ  un poids trĂšs lourd Ă  porter. D'avoir en plus cet Ă©lĂ©ment qui rend tout ambigu
 J'avais Ă©normĂ©ment honte."Pour comprendre ce qu'il s'Ă©tait passĂ© en elle, la jeune femme a fait des recherches, a rencontrĂ© d'autres victimes... La suite aprĂšs la publicitĂ© "Juste une salope qui ne s'assume pas" AprĂšs avoir publiĂ© son histoire, Marie a reçu des remerciements – "enfin, quelqu'un en parle" –, mais aussi des messages de haine, de la part de femmes notamment. Comme si l'orgasme vĂ©cu signifiait qu'elle Ă©tait peut-ĂȘtre, finalement, d'accord... "On me disait, qu'au fond, je devais me sentir dĂ©sirĂ©e, que je rĂ©alisais une forme de fantasme sexuel", se souvient-elle. Traduire par "au fond", les femmes disent "non", mais pensent "oui". Des propos baignĂ©s tout comme nos sexualitĂ©s et nos imaginaires fantasmagoriques peuvent l'ĂȘtre dans la culture du viol. Sur ce point, la blogueuse fĂ©ministe CrĂȘpe Georgette Ă©crit "Toutes nos pratiques culturelles sont imprĂ©gnĂ©es et ce, depuis des siĂšcles, par l'idĂ©e que les violences sexuelles sont Ă©rotiques, sĂ©duisantes, excitantes et que le non-consentement fĂ©minin, en plus de n'avoir pas grande importance, est excitant."En 2016, une enquĂȘte consacrĂ©e aux stĂ©rĂ©otypes sur le viol rĂ©vĂ©lait d'ailleurs que 21% des Français Ă©taient d'accord avec l'idĂ©e que les femmes pouvaient prendre du plaisir Ă  ĂȘtre forcĂ©es lors d'une relation sexuelle. "Il n'y a pas eu de viol, juste une salope qui ne s'assume pas et qu'il a suffi de savoir convaincre", Ă©crit Virginie Despentes dans son essai "King Kong ThĂ©orie", oĂč elle revient longuement sur le viol dont elle a Ă©tĂ© victime Ă  17 ans et ses consĂ©quences. Au sujet du fantasme du viol, elle analyse La suite aprĂšs la publicitĂ© "C'est un dispositif culturel prĂ©gnant et prĂ©cis qui prĂ©destine la sexualitĂ© des femmes Ă  jouir de leur propre impuissance, c'est-Ă -dire de la supĂ©rioritĂ© de l'autre, autant qu'Ă  jouir contre son grĂ©, plutĂŽt que comme des salopes qui aiment le sexe."Et l'auteure, qui a pu ĂȘtre sensible Ă  ce fantasme sexuel, de souligner son sentiment de culpabilitĂ© "Puisque je l'ai souvent fantasmĂ©, je suis co-responsable de mon agression." Mais voilĂ , le fantasme du viol reste un fantasme, une reprĂ©sentation imaginaire. Et celui ou celle qui se fantasme victime d'une agression met en scĂšne des images il ne perd en aucun cas le contrĂŽle de la situation, au contraire. Un rapport sexuel non consenti est un viol. "Ça les empĂȘche de guĂ©rir" Chez les auteurs de crimes sexuels, culpabiliser les victimes avec leur soi-disant "plaisir" "t'as mouillĂ©", "t'as aimĂ©"... reste "un classique", indique Violaine GuĂ©rin. Un moyen supplĂ©mentaire d'accroĂźtre leur emprise et d'inverser la culpabilitĂ©. Sur internet, une adolescente de 16 ans rapporte les mots de son agresseur "Il m'a touchĂ© le clitoris en me disant qu'il 'faut que tu mouilles bien pour que tu prennes encore plus de plaisir avec moi, ma chĂ©rie !'"Elle poursuit La suite aprĂšs la publicitĂ© "Le problĂšme, c'est que ce connard a rĂ©ussi Ă  me faire jouir ce qui me fait me poser plein de questions... j'ai l'impression que c'est de ma faute Ă  cause de ça !!.Je me sens sale et honteuse d'avoir joui alors que je me faisais violer !"Pour la chercheuse Odile Fillod, il est, de ce fait, impĂ©ratif d'enseigner une meilleure connaissance du corps et d'apprendre Ă  distinguer des rĂ©actions purement physiologiques de l'idĂ©e de plaisir et de dĂ©sir. Aux lendemains des propos de Brigitte Lahaie, les mots de Marie la trentenaire quĂ©bĂ©coise ont de nouveau beaucoup circulĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. Si la jeune femme a acceptĂ© de nous rĂ©pondre sur ce sujet encore douloureux, c’est parce qu'il demeure "trĂšs important d'en parler" "Avoir eu un orgasme ne change rien Ă  qui tu es. En fait, il n'y a pas de plaisir. C'est juste une rĂ©action ne faut pas garder cela en soi ce n'est pas une raison d'avoir honte ou de se cacher. Cela ne fait pas de nous des personnes 'dĂ©pravĂ©es'. Et surtout, cela ne change rien au fait que c'est un viol."Un crime, donc. *Le prĂ©nom a Ă©tĂ© modifiĂ© Je ne devrais pas etre en vie - La riviĂšre de la peur Je ne devrais pas etre en vie - La riviĂšre de la peurOrigine Grande-bretagne DurĂ©e 49 minutes Genre Documentaire Date de sortie 2009 QualitĂ© TVrip Format MP4 Langue Français Total du post 115 Mo David aime s'aventurer seul dans la nature. Cette fois-ci, il a prĂ©vu de descendre la riviĂšre Colorado en raft. Le cours est rĂ©putĂ© capricieux, voire dangereux en cas de montĂ©e des eaux. Les premiĂšres heures de son raid sont paisibles. Le paysage est spectaculaire et David enchaĂźne avec succĂšs les passages plus techniques, jusqu'Ă  ce que son embarcation, brusquement, chavire. Pris dans les rapides, il n'arrive plus Ă  maĂźtriser son bateau. Pour Ă©chapper Ă  la soudaine violence des eaux, il parvient Ă  escalader une falaise. La chute n'en sera que plus douloureuse. Il raconte son infortune en cachĂ©

je ne devrais pas etre en vie streaming